Il y a quelques jours, une campagne #JeSuisNguelewa a été lancée sur les réseaux sociaux afin d’alerter l’opinion nationale et internationale sur le mutisme qui entoure l’enlèvement le 2 juillet 2017 à Nguelewa, un village de la commune de N’guimi (Diffa), de trente-neuf personnes dont des femmes et des enfants.
D’après les statistiques liées à cette campagne, 100 tweets et 914 personnes suivant la page sur Facebook ont été enregistrés.
Plus de deux cent jours après, aucune réaction officielle des autorités nigériennes. Dans son adresse à la Nation le 18 décembre dernier, le Président de la République du Niger a même omis de mentionner le cas de ces personnes enlevées. Pourquoi ce silence ? Est-ce à dire que le sort de ces personnes n’intéresse point les décideurs politiques du pays ? Pourquoi les ONG de défense des droits humains restent de marbre ? Telles sont les questions que se posent aujourd’hui les familles des otages !
DIM
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