Niger/Covid-19: face à une croissance de cas et l’arrivée du variant OMICRON, les autorités s’inquiètent

Au Niger, comme dans le monde en général, la lutte contre la COVID-19 peine à arriver à son terme. En effet, le virus continue de circuler et le pays assiste à une croissance de nouveaux cas positifs. Une situation qui inquiète les autorités, surtout avec l’arrivée du nouveau variant, OMICRON.

Lors des séquençages de fin décembre dernier, 27 cas du variant OMICRON avaient été recensés dans le pays, selon le ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires sociales, Dr Idi Illiassou Maïnassara.

L’arrivée de ce nouveau variant intervient alors que le pays enregistre un nombre de plus en plus croissant de cas positifs de COVID-19 depuis quelques jours, avait indiqué, le 1er janvier 2022, le ministre en charge de la santé publique, lors d’une déclaration de presse.

Au cours de sa déclaration, Dr Idi Illiassou Maïnassara a fait la situation de la pandémie depuis son apparition au Niger. Ainsi, a-t-il indiqué, du 19 mars 2020 au 31 décembre 2021, le pays a enregistré un cumul de 7.405 cas positifs dont 6.926 guéris, 275 décès. La ministre avait aussi alerté que depuis novembre 2021, la pandémie a pris une nouvelle allure avec la découverte du nouveau variant OMICRON qui inquiète l’humanité, particulièrement à cause de sa vitesse de propagation et de son potentiel morbide létal non encore clairement élucidé. Plus de 100 pays sont déjà touchés par ce variant OMICRON, a souligné le ministre.

Afin de faire face à ce variant, en plus des mesures de lutte déjà édictées etdu déploiement de la vaccination, le Niger a renforcé les mesures de surveillance, a rassuré Dr Illiassou Idi Maïnassara. «Il a été mis en place des équipements de haute technologie au niveau du centre de recherche médicale en santé (CERMES) afin de faire le séquençage des cas positifs pour déterminer les variants», a-t-il déclaré.

Appelant la population au respect strict des différentes mesures de protection individuelle et collective (le port de masque, le lavage des mains à l’eau et au savon, l’utilisation du gel hydro alcoolique), le ministre de la santé publique a expliqué que la vaccination constitue le moyen le plus efficace de prévention et d’arrêt de la propagation de cette maladie et surtout la survenue des cas graves de la COVID-19. Ainsi, il a rappelé que la vaccination contre la COVID-19 «est gratuite et disponible au niveau de toutes les régions du pays». A noter que malgré la disponibilité de différents vaccins au Niger et les campagnes de masse qui ont été organisées, seulement 9% de la population a été complétement vaccinée en fin décembre 2021. Ainsi, l’objectif de vacciner 30% de Nigériens au 31 décembre n’est pas atteint.

Ahmadou Atafa

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Article écrit et publié dans le cadre du projet Covid-19 Response in Africa mis en œuvre par le consortium composé de International Media Support et de Free Press Unlimited et financé par l’Union Européenne

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