A Dirkou, plusieurs voix, précisément celles des anciens passeurs des migrants qui ont vu leurs moyens de transport confisqué pour traite de personnes, s’élevent pour dénoncer :
» la soustraction et vente frauduleuse des pièces de véhicules aux plus offrants » rapporte Abba, ancien passeur et habitant de Dirkou. » Plusieurs cas d’échanges des pièces en bon état contre des amorties ont été constatés à Dirkou. On a la certitude que ça provient de nos véhicules », confirme laouel, proche parent d’un propriétaire de véhicule confisqué.
Comment cela est-il possible alors que tous les véhicules immobilisés se trouvent sous scellé de la justice dans l’enceinte de la compagnie militaire de Dirkou ? » ces soustractions frauduleuses se font à l’insu de la hiérarchie militaire mais relèvent des manigances d’un groupe de personnes proches du garage de la compagnie militaire », a confié à Aïr Info un fonctionnaire basé à Dirkou.
A défaut de la réaction de l’administration militaire de Dirkou sur des telles allégations, le Parquet d’Agadez et la juridiction de Bilma doivent urgement diligenter une enquête.
DIM
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