
» Au Mali, il y avait une solution pour éviter ce qui est en train de se passer : la démission pure et simple de IBk et de son régime. Cette solution avait été jugée inacceptable par le concerné, c’est-à-dire IBK, et ses amis ouest-africains, c’est à dire le cartel des chefs d’État des pays membres de la CEDEAO, encadrés par les grandes puissances occidentales.
Aujourd’hui, les éléments des forces de défense et de sécurité sur lesquels IBK et ses amis comptent pour imposer aux Maliens ce qu’ils ne veulent pas, sont sortis de leurs casernes et sont en passe de mettre fin à un régime honni. Que disent IBK et ses amis ? Ils condamnent l’action des soldats, agitent des menaces, appellent au dialogue.
Que l’on soit pour ou contre l’intervention des militaires, on ne peut manquer de pointer la responsabilité de IBK et de ses amis dans ce qui est en cours au Mali ; et dire aux dirigeants de la CEDEAO que ces événements signent leur échec dans la gestion de la crise malienne depuis son début en 2012.
Chers présidents ayez la décence de vous taire et de ne pas invoquer la démocratie. Laissez les Maliens et Maliennes décider de la suite ».
Moussa Tchangari, acteur de la société civile au Niger
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