Communiqué du COSCRAZ N°15 du 28 juillet 2023
Comme à l’accoutumée, le collectif des organisations de la société civile de la région d’Agadez (COSCRAZ) a entrepris une mission de terrain dans les villages environnants du site de la SOMIDA, filiale de Global Atomics, qui exploite l’uranium dans la mine de DASA (commune urbaine de Tchirozerine). Cette mission a pour objectif la sensibilisation, la mobilisation et l’nformation de la population.
La mission, conduite par le président du COSCRAZ, a renforcé la compréhension de la population sur les effets irréversibles de l’uranium qui tue en agissant sur le gène de la personne. La population a pris conscience du danger permanent auquel l’expose la SOMIDA qui déverse les résidus de déchets chimiques dans la nature sans aucune mesure de protection de l’environnement.
Quant à la mobilisation de la population pour défendre ses droits sous-évalués dans l’étude d’impacts environnementaux et sociaux, elle se dit prête à en découdre avec qui que ce soit. Par ailleurs, la population déplore la complicité de l’État qui ne contrôle pas les actions de violation de la SOMIDA qui refuse de la mettre dans ses droits en disant qu’elle (SOMIDA) n’à rien. « Le puits n’est pas encore au stade de puisage », martèle-t-elle.
La population déplore aussi l’irrégularité des recrutements qui se font à l’EMIG de Niamey ou via un lien d’un site Web. A ce propos, ni l’inspection du travail d’Agadez, ni l’ANPE ne sont associées. Encore moins l’ARSE qui dispose d’une banque de données des profils des candidats recherchés. La seule veille existante est des vigiles informant le chef de village de Tagaza.
Voilà les pratiques de la SOMIDA dans la région d’Agadez. La population nie toute implication dans le projet de DASA. Une certaine campagne de desinformation selon laquelle la population est impliquée est tout simplement fausse.
Pour le volet information, la mission a mis au courant la population du déroulement de la procédure du fonds qui est bouclée, du pourvoi en cassation qui est enrôlé ainsi que du recours devant la cour commune de justice de la CEDEAO qui est en instance d’enrôlement.
Les populations ont réitèré leur soutien massif au COSCRAZ.
COSCRAZ, vos droits, notre devoir !
Le président
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