Le Ministère de la Santé Publique du Niger a annoncé, à travers un communiqué, que deux cas suspects de variole du singe sont actuellement en cours d’investigation dans la région de Zinder, plus précisément dans le district sanitaire de Belbedji.
Cette alerte intervient après la confirmation de plusieurs cas de cette zoonose virale dans certains pays d’Afrique de l’Ouest, notamment 833 cas au Nigéria (dont 9 décès), 11 cas en Côte d’Ivoire (dont 1 décès), et 3 cas au Bénin, à la date du 14 août 2024. Face à cette situation, le Secrétaire Général du Ministère, Dr Malam Ekoye Saidou, a demandé à tous les acteurs de santé, tant dans les structures publiques que privées, ainsi qu’aux points d’entrée, de renforcer leur vigilance.
Il a également rappelé l’importance d’une réaction rapide en cas de détection d’un cas suspect, en insistant sur l’isolement des patients, la prévention de la transmission aérienne, et la notification immédiate aux autorités compétentes. Il a en outre souligné la nécessité de prendre des mesures de sécurité strictes pour le transport des prélèvements, d’assurer la prise en charge des symptômes des patients, et de maintenir une surveillance accrue pour détecter d’éventuels cas supplémentaires.
Le communiqué, cité par nos confrères de l’ANP ce 21 août, appelle à une mobilisation générale des communautés et des autorités locales pour renforcer les protocoles de prise en charge et sensibiliser la population à l’importance d’une réponse rapide en cas de suspicion de la maladie.
La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne, est une maladie virale rare causée par le virus de la variole du singe. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), elle se manifeste par des symptômes similaires à ceux de la variole humaine, mais généralement moins graves. Les signes incluent fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, ganglions lymphatiques enflés, et une éruption cutanée évoluant en lésions remplies de liquide. La transmission se fait principalement par contact avec des animaux infectés, mais peut également se produire entre humains par contact direct avec les lésions ou les gouttelettes respiratoires.
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