Le 21 décembre 2024, le Nigéria a fermement rejeté les accusations de déstabilisation portées par le Niger, qui avait convoqué, mercredi, la chargée d’affaires de l’ambassade nigériane à Niamey.
Dans un communiqué publié ce samedi, le ministère des Affaires étrangères du Nigéria a qualifié les allégations du Niger de « sans fondement » et les a « rejetées dans leur intégralité ».
Il a notamment démenti toute implication dans l’attaque contre le pipeline Niger-Bénin survenue le 13 décembre, dans la région de Dosso, exprimant ses condoléances pour les victimes et affirmant que « les auteurs n’étaient ni soutenus ni assistés par les autorités nigérianes ». Le Nigéria a par ailleurs affirmé son « engagement ferme dans la lutte contre le terrorisme ».
Le gouvernement nigérien avait accusé, mercredi, le Nigéria de servir de « base arrière » à des actions visant à le déstabiliser. Selon les autorités nigériennes, ces manœuvres seraient orchestrées avec la complicité de « fugitifs de l’ancien régime » nigérien, et en connivence avec des « puissances étrangères ».
Kimiebi Imomotimi Ebienfa, porte-parole du ministère nigérian des Affaires étrangères, a réagi avec vigueur, rejetant également les accusations concernant une prétendue présence militaire française dans le nord du pays.
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