Les autorités municipales de Niamey ont annoncé mardi 7 octobre l’interdiction pour les charretiers et pousse-poussiers d’exercer leurs activités à l’intérieur et autour des marchés de la capitale.
Dans un communiqué, l’administrateur délégué de la Ville de Niamey, le colonel Boubacar Soumana Garanké, précise que ces travailleurs « sont autorisés à exercer uniquement dans les quartiers » et « dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité ».
Les contrevenants s’exposent à des sanctions, dont « la saisie immédiate de la charrette ou du matériel », une « amende administrative », et, en cas de récidive, « une interdiction d’accès temporaire ou définitive aux zones de commerce concernées ».
La mesure concerne un grand nombre de petits commerçants et de transporteurs informels, dont les charrettes et pousse-pousses constituent un maillon essentiel de la vie économique des marchés nigériens. À Niamey comme ailleurs, ces travailleurs, souvent précaires, jouent un rôle clé dans le commerce, le transport des marchandises, ainsi que la collecte des déchets, malgré les défis liés à l’hygiène et à la sécurité dans les espaces publics.


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