L’Association nigérienne de lutte contre la corruption (ANLC), section nationale de Transparency International, a appelé mercredi 5 novembre à la libération « immédiate et sans condition » de trois journalistes incarcérés à la prison civile de Kollo.
Les journalistes Ibro Chaibou, secrétaire de rédaction du groupe de presse Sarraounia, Youssouf Seriba, directeur du média en ligne Les Échos du Niger, et Oumarou Kané, directeur du journal Le Hérisson, ont été placés sous mandat de dépôt lundi 3 novembre.
Dans un communiqué, Transparency International dénonce une « violation flagrante des engagements internationaux du Niger » et « une atteinte grave à la liberté d’expression ». L’organisation estime que ces détentions visent à « museler toute voix discordante » et « anéantir le contre-pouvoir médiatique ».
L’association de lutte contre la corruption rappelle que le Niger est partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont l’article 19 garantit la liberté d’expression. « Un pays où les journalistes sont emprisonnés pour avoir fait leur travail est un pays où la corruption peut prospérer en toute impunité », souligne l’ANLC.
Elle demande également l’abandon de toutes les charges retenues contre tous les journalistes interpellés et appelle les autorités à « arrêter le harcèlement des professionnels des médias ».


Bonjour comment se fait’il que les gens au pouvoir que ce soit au Niger ou ailleurs dans le monde, ont une si grande peur des journalistes au point de les enfermer ??? Qu’ont ils à cacher aux populations qui les placent au pouvoir ??? Alors qu’ils sont justement élus pour améliorer et faire évoluer leurs pays ??? Politique est donc hypocritie et qui fait perdre les valeurs humaines de qui veut le pouvoir ? Bonjour