Amghar, tu avais foi à cette paix,
Tu étais sur le sentier de son retour,
Tu voyais venir la colombe drapée…
Dans son plumage flambant d’amour !
Amghar, jusqu’au bout tu as tenu,
Refusant les affres de la guerre,
Pour saisir avec dignité le fil ténu
D’un vrai dialogue entre frères !
Vingt deux ans d’hébétude
Attendant le verdict réparateur
Vingt deux ans de deuil rude
Sans trace du prudhomme salvateur
Amghar ! Dors en toute quiétude !
Sur tes drailles de Guide qui rêve
Dans le fatras des incertitudes
Ont germé et grandi des relèves
Dors en paix Mano DAYAK
Ton frère,
Ibrahim Manzo Diallo
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