Acheminés et confinés dans une annexe d’un l’hôtel de la place depuis leur arrivée à Agadez, les trois acteurs de la société civile que sont Nouhou Mahamadou Arzika, Ali Idrissa Nani, et Tchangari Moussa ont été délogés ce soir pour une maison sise à la périphérie de la ville.
Selon des témoins joints par Aïr Info, la décision de leur changer de place ne viendrait pas des autorités régionales comme d’aucuns le pensaient afin de les soustraire de l’injonction de leur mise en liberté après le référé du juge. Non, elle viendrait de l’administration de l’hôtel même si au moment où nous mettons en ligne, le responsable de l’hôtel ne nous a pas encore confirmé ou infirmé l’info.
D’autre part, nos sources rapportent que les trois acteurs de la société civile quitteront demain matin Agadez dans le vol régulier d’une compagnie aérienne de la place. Ils mettront probablement le cap sur la région de Maradi afin de poursuivre leurs activités de veille citoyenne.
Dans un post récent, l’acteur de la société civile Nouhou Arzika a regretté que ses propos d’un temps aient été dénaturés et sortis de leur contexte. Il a fortement nié avoir demandé d’exterminer une ethnie de ce pays. Nouhou a fini par demander pardon à tous ceux qui ont été heurtés par ses mots sortis de leur contexte à dessein dit-il pour froisser les rapports amicaux et fraternels qu’il a toujours noué avec la population d’Agadez.
Gageons que cette adresse responsable de l’activiste Nouhou Arzika à ses frères et soeurs d’Agadez dissipera très vite le malentendu. Les mots empreints de sagesse émanant de Nouhou Arzika se doivent d’être l’éponge du pardon qui absorbera le légitime ressenti des élus d’Agadez suite aux vils propos d’il y a dix ans attribués à tort ou à raison à Nouhou Arzika .
Enfin il faut saluer au passage l’implication personnelle de sa majesté le Sultan de l’Aïr Elhadji Oumarou Ibrahim Oumarou qui a pesé de tout son poids dans l’apaisement des humeurs.
La Rédaction
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