La Cominak aura produit de l’uranium durant 43 ans. Les gisements étant désormais épuisés, la mine sera bientôt fermée. Son DG a exposé les mesures prises pour rendre le site à son état naturel et pour accompagner les 600 salariés qui perdront leur emploi.
Le directeur général de la compagnie minière d’Akouta (Cominak), Moussa Souley a animé un point de presse jeudi 11 mars à Niamey.
Cette sortie médiatique visait à réaffirmer la décision prise par le Conseil d’Administration de la mine en octobre 2019, de fermer la mine d’Akouta, le 31 mars prochain.
Le directeur général a rappelé les raisons de cette fermeture liée à l’épuisement de la mine,
« l’épuisement de nos gisements devient tous les jours une réalité de plus en plus palpable », a-t-il indiqué.
En ce qui concerne les modalités de l’arrêt des activités, Moussa Souley s’est voulu rassurant :
« Notre vision, c’est de mener à bien notre projet de fermeture et de réaménagement, conformément à la réglementation nationale et aux recommandations internationales ».
Dans les détails, ce projet de fermeture inclut la remise du sol à l’état initial avec la fermeture de trous de surface d’environ 250 m, le démontage des installations d’usine et des ateliers de support, ainsi que le reboisement de la surface d’exploitation.
Il inclut également un programme social qui prévoit des primes de départ de 20 à 50 millions FCFA à 600 salariés titulaires de la Cominak.
Notons que ce processus est suivi de très près par la société civile locale, qui à travers des déclarations, a demandé à la Cominak le respect scrupuleux de ses engagements.
De leur côté, les agents sous-traitants de la mine ont entamé en début du mois de février des mouvements de grève. Ces ouvriers au nombre de 800 exigent leur inclusion dans le plan social de fermeture, sans quoi cette fermeture serait pour eux,« un drame social ».
Selon les informations parvenues à Niamey Et les deux jours, le dernier tir d’abattage de la mine aura lieu ce 25 mars.
Source : Agence Ecofin
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