Comme à leurs habitudes, et ce depuis plusieurs mois, hier 27 février 2023, des dizaines de jeunes douaniers ont manifesté pacifiquement à Niamey. Ce sont des jeunes nigériens régulièrement admis à un concours de douanes mais qui se voient refuser leur intégration. Le goulot d’étranglement a un nom : le syndicat de leur corporation d’accueil.
Pour se faire entendre, se faire comprendre et pour qu’ils sachent exactement ce qui bloque leur intégration, ces jeunes vont régulièrement devant les bureaux de la Direction de Douanes montrer leur mécontentement. Mais rien, absolument rien en réponse à leur désarroi. Rien en réplique à leur légitime revendication.
Et pourtant, des décisions de justice successives ont été rendues en leur faveur. Ce qui a permis à ces jeunes admis de bénéficier même d’une formation militaire à L’Ecole de Formation des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN).
Les autorités du Niger doivent regarder de plus près cette situation.Et surtout se rappeler que ces jeunes, formés au métier des armes, ne doivent pas être banalisés de la sorte et surtout dans le contexte sécuritaire actuel. Oui, il est extrêmement dangereux de les laisser en vadrouille alors que dans nos contrées pilullent des marchands d’illusions et bruissent des sirènes de malheur.
Raison de plus pour que le cas de ces jeunes interpelle au plus vite l’État du Niger. Il faut qu’au-delà des injonctions syndicales, la justice triomphe. Et cette justice fait obligation à l’État d’engager ces jeunes officiers.
DIM
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