Le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA) a appelé mardi à la préservation de l’unité au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) après l’annonce du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de l’organisation. Il exhorte les différentes parties à dialoguer et garantit la disponibilité de l’UA à les appuyer dans ce sens.
Les trois pays ayant fondé l’Alliance des États du Sahel (AES) ont annoncé le 28 janvier 2024 leur volonté de se retirer « sans délai » de la CEDEAO après 49 ans d’existence. Suite à cette annonce, le Président de la Commission de l’UA, S.E Moussa Faki Mahamat, a exprimé, ce 30 janvier, dans un communiqué, son « profond regret » et a appelé à la préservation de l’unité au sein de l’organisation régionale.
« Le Président de la Commission de l’Union Africaine appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée », a indiqué le communiqué.
Moussa Faki Mahamat d’exhorter, en ce sens, les « leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés ». Il garantit, par ailleurs, « l’entière disponibilité de la Commission de l’Union Africaine pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent ».
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des militaires, semblent fermes dans leur décision inédite de quitter la CEDEAO. Après leur communiqué conjoint annonçant leur départ, les pays de l’AES ont commencé à notifier formellement et indépendamment cette décision à la commission de la CEDEAO.
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