Aïr-Info a appris de sources dignes de foi que plusieurs inspecteurs d’enseignement sont impliqués dans un scandale de détournement de fonds dans la région de Maradi. Ces fonds étaient destinés à couvrir divers frais relatifs à l’organisation de sessions 2024 des examens du BEPC (Brevet d’Études du Premier Cycle) et du CFEPD (Certificat de Fin d’Études du Premier Degré).
Selon nos informations, les inspecteurs en question ont détourné des frais alloués par l’État pour les accompagnateurs et surveillants de salles, la prise en charge des candidats, la surveillance des salles d’examen, le transport des candidats, la correction des copies, et les déplacements des examinateurs. Ils ont été dénoncés par des enseignants qui ont vu leurs frais réduits par les mis en cause.
Le détournement concerne notamment le versement aux accompagnateurs, qui n’ont reçu que 30 000 francs CFA au lieu des 50 000 francs CFA prévus dans les termes de référence (TDR). Pourtant, chaque inspecteur avait reçu une copie des TDR validés par le ministère en charge de l’éducation, confirmant les montants corrects à verser.
Selon les informations de Aïr-Info, une enquête serait ouverte pour engager des procédures pénales contre les inspecteurs impliqués pour détournement de deniers publics.
Ce scandale met à jour les défis persistants de la lutte contre la corruption au Niger, notamment dans le système éducatif. Cela souligne la nécessité pour les autorités et même les citoyens de redoubler d’efforts afin de lutter efficacement contre ce phénomène et maintenir des standards éthiques élevés dans la gestion publique.
L’intégrité et la transparence doivent être garanties dans la gestion des fonds publics, et les actes de corruption doivent être sévèrement sanctionnés.
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