Les chefs d’état-major du Mali, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis à Bamako pour finaliser et valider un plan d’action en matière de défense et de sécurité, une étape stratégique pour l’Alliance des États du Sahel (AES).
Cette initiative, présidée par le général de division Oumar Diarra, chef d’état-major des armées maliennes, s’inscrit dans la volonté de ces pays de renforcer leur coopération militaire pour contrer les défis sécuritaires croissants de la région.
Réunis les 5 et 6 novembre 2024, les chefs d’état-major, appuyés par des experts militaires, ont élaboré une feuille de route opérationnelle pour des actions conjointes contre le terrorisme et les autres menaces transnationales. Le plan, désormais validé, sera prochainement soumis aux chefs d’État de l’AES pour son lancement effectif. En unissant leurs forces dans une stratégie commune, les pays membres entendent garantir la sécurité de leurs populations tout en ouvrant la voie au développement économique et social de la région.
À l’issue de cette réunion, les chefs d’état-major ont été reçus par le général d’armée Assimi Goïta, président en exercice de la Confédération des États du Sahel. Cette entrevue, qui s’est tenue au palais de Koulouba, a permis de présenter le plan d’action validé et de recueillir les orientations du président Goïta pour sa mise en œuvre rapide.
À la sortie d’audience, le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major du Niger, a rappelé l’urgence de l’opérationnalisation face à la recrudescence des menaces. « Les terroristes, les trafiquants et les bandits armés n’attendent pas », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de sécuriser l’espace AES pour offrir aux populations un environnement propice au développement.
Le général Barmou a réaffirmé l’engagement des forces de défense de l’AES dans cette mission commune. Il a invité les populations à soutenir leurs armées en faisant preuve de résilience et de confiance. Selon lui, des opérations de grande envergure devraient bientôt être déployées dans la région pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
La création de la force conjointe de l’AES avait été décidée en mars dernier, lors d’une première réunion des chefs d’état-major des pays membres de l’Alliance. Ce projet visait dès le départ à développer une réponse autonome face aux défis sécuritaires dans la région.
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