Au Niger, le gouvernement réorganise le projet d’écriture de l’Histoire Générale du pays visant à documenter et valoriser ses riches patrimoines historiques et culturels. Un arrêté conjoint des ministres de la Culture et de l’Enseignement supérieur, signé le 8 novembre, restructure le Comité ad hoc chargé de cette mission.
Le comité, présidé par le professeur émérite Maïkoréma Zakari, sera désormais épaulé par deux sous-comités : un premier dédié à la lecture, l’édition et la diffusion des travaux, et un second chargé des aspects administratifs et financiers. Cette organisation vise à accélérer le processus de rédaction et à garantir une gestion rigoureuse des ressources.
Une expertise académique mobilisée
Le sous-comité éditorial comptera parmi ses membres des représentants des principales institutions académiques du pays, dont l’Université Abdou Moumouni de Niamey, l’Institut de Recherches en Sciences Humaines (IRSH), l’École Normale Supérieur et l’université André Salifou de Zinder. L’objectif est d’assurer une reconstitution scientifique et rigoureuse des faits historiques.
L’écriture de l’Histoire Générale du Niger s’inscrit dans une démarche nationale visant à affirmer l’identité culturelle du pays, notamment face aux défis de la modernité. En regroupant des experts issus de divers horizons, ce projet entend également renforcer le lien entre les communautés et promouvoir une lecture unifiée du passé national.
Le ministère de la Culture, dirigé par le Colonel-Major Abdourahamane Amadou, et le ministère de l’Enseignement supérieur, sous la direction du Professeur Mamadou Saidou, superviseront les prochaines étapes.
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