À l’initiative de l’agence de presse internationale et radio Sputnik, la table ronde «Tendances actuelles dans les médias : mondial vs local » a été organisée avec des représentants de médias des pays d’Afrique francophone.
Parmi les participants figuraient Anasth Wilfried Mbossa, directeur général de l’Agence congolaise de l’information; Assouman Kouassi, rédacteur en chef de l’Agence ivoirienne de presse; Olivier Adja, directeur général de l’agence de presse Afreepress (Togo); Tarek Hafid, correspondant de Sputnik en Algérie; Désiré Minkoh, PDG de la banque de photos Afrikimages (Gabon); Moussa Diarra, rédacteur en chef d’Énergie TV (Mali); et José Nawej, directeur de publication et rédacteur en chef du journal Forum des As (RDC).
La Russie était représentée par Tatiana Koukhareva, directrice adjointe de la diffusion internationale des sites web et de la radio Sputnik. La table ronde était animée par Safwene Grira, coordinateur de l’édition africaine de Sputnik (Tunisie). Anastassia Aliamovskaïa, spécialiste en chef de la Direction de la coopération internationale de Sputnik, coanimait la table ronde depuis Moscou.
Au cours de cette rencontre, les participants ont analysé les tendances dans les médias d’aujourd’hui et le degré d’influence des technologies sur le journalisme, discuté du rôle des nouveaux médias et de la lutte contre les fake news, mais aussi tracé des voies pour développer une coopération internationale dans le secteur.José Nawej a attiré l’attention sur l’importance d’un dialogue direct entre les médias, citant l’exemple du Spoutnik V: « Ce vaccin n’a pas été présenté au public africain par les médias russes, tandis qu’il a été couvert par les médias occidentaux qui ont souligné sa fiabilité peu élevée ».
L’expert a par ailleurs estimé que les médias devraient être capables de faire la distinction entre les objectifs géopolitiques, la lutte entre les différents blocs et l’information.
Tarek Hafid a expliqué que les médias africains relayaient les informations produites par les médias occidentaux, alors qu’il est nécessaire de s’efforcer à fournir des informations au niveau local.
Tatiana Koukhareva a pour sa part jugé que dans le monde d’aujourd’hui, il existait dans les médias internationaux un monopole sur un seul et unique point de vue et que les médias étaient confrontés au renforcement du monde multipolaire et du soutien du pluralisme des voix.
Anasth Wilfried Mbossa s’est quant à lui dit convaincu que les médias avaient une influence si large qu’ils façonnaient la façon de penser de sociétés entières, et que leur mission était de fournir des informations correctes sur les événements dans le monde.
Poster un Commentaire