Les populations du village d’Aoudrass et environs sont inquiètes. Et pour cause ! Le kori qui alimente ces zones d’élevage et de maraîchage n’a pas été abondant cette année. En effet, le mont Todgha qui alimente ce kori n’a drainé que trois maigres écoulements vite asséchés, au grand désespoir des riverains.
C’est un rappel ce kori alimente plusieurs villages jusqu´à Assolimi tels que Aouderas Azangalan, Batarmatas, Tegoumak, Azamalan, Mararaba-Aouderas, Tinilat sans oublier la vallée de Tamazalak.
Quelques semaines après les dernières pluies, des maraîchers optimistes au début, ne cachent plus leur détresse. Normal ! On note déjà une baisse de la nappe phréatique. Ce qui n’augure rien de bon pour eux.
Partout, la même complainte « Assass N’Awatay », pour dire tout simplement que l’année s’annonce dure pour ces braves populations qui ont toujours su relever le défi de l’autosuffisance alimentaire.
Face à cette situation, l’état, la commune et les partenaires doivent songer aux solutions à court et moyen terme a travers des travaux à haute intensité de main d’oeuvre (HIMO) et pourquoi pas le fonçage des forages.
Oui, il est urgent de prendre des dispositions car cet état de fait risque fort bien de compromettre le maraîchage et l’élevage dans cette partie de l’Aïr, considérée comme l’un des greniers de la région.
Ibrahim Manzo DIALLO
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