Dans un communiqué rendu ce mardi 3 octobre,la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO) a fait part de son inquiétude par rapport à l’arrestation de la journaliste et activiste nigérienne, Samira Sabou « Au Niger, ce n’est pas la première fois que Samira Sabou est privée de sa liberté pour avoir fait son travail » se désole la CENOZO qui appelle les nouvelles autorités du Niger à garantir la liberté d’informer, un droit fondamental des citoyens. « La CENOZO reste très attachée aux principes de l’Etat de droit. Elle se joint aux organisations nationales, régionales et internationales de protection et de défense de la liberté d’expression et de la presse pour exiger la libération immédiate et sans conditions de la journaliste Samira Sabou »rassure la CENOZO.
Nous rappelons que le 10 juin 2020, la journaliste avait été arrêtée et placée en détention pendant plus d’un mois pour « le commentaire jugé diffamatoire d’un internaute » sur l’une de ses publications Facebook sur l’affaire de détournement de fonds au ministère de la Défense nationale du Niger.
Entre 2021 et 2022, elle a également fait l’objet de poursuite judiciaire, en même temps que le journaliste d’investigation Moussa Aksar, ancien président de la CENOZO, pour avoir relayé sur le réseau social Facebook une enquête de Global Initiative sur le trafic de drogue au Niger.
Début août 2023, quelques jours après le coup d’Etat qui a renversé le régime du président Mohamed Bazoum, Samira Sabou avait alerté sur des intimidations et des menaces proférées à son égard par des militaires regrette la Cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).
Poster un Commentaire