
Lors d’un point de presse, le colonel Abdoulaye Maïga, ministre de l’Administration territoriale et porte-parole du gouvernement malien, a annoncé, mercredi 10 avril, la suspension des activités des partis politiques et des associations à caractère politique sur l’ensemble du territoire national.
Cette décision, prise jusqu’à nouvel ordre, vise à répondre aux impératifs de sécurité publique, selon le porte-parole du gouvernement, citant un décret pris en conseil des ministres par le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta.
Le colonel Maïga a mis en avant la situation sécuritaire préoccupante qui perdure sur le terrain. Selon lui, des enjeux sécuritaires majeurs persistent, nécessitant une mobilisation continue des autorités.
Dans son intervention, le porte-parole du gouvernement a également critiqué la classe politique malienne, dénonçant des « débats stériles » et une propension à la « subversion ».
Pour les autorités, cette décision vise, en substance, à concentrer les efforts sur la résolution des défis sécuritaires urgents, tout en appelant à une responsabilité accrue de la part de la classe politique pour faire face aux enjeux cruciaux auxquels le Mali est confronté. Elle intervient cependant alors que des voix politiques locales s’élèvent de plus en plus pour demander un retour rapide à l’ordre constitutionnel, repellant que la période de transition a pris fin depuis le 26 mars dernier.
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