Elle s’appelle Aché Adoum Attimer. Elle est tchadienne d’origine et vit au Sénégal. Elle est mariée et mère de trois adorables garçons. Sur les traces d’un père diplomate, elle a sillonné le monde, appris des langues et s’est enrichi au contact de la culture des autres. Portrait d’une jeune femme modèle.
Fille de diplomate, Shaysha a vu le jour en Belgique, à Bruxelles exactement.
Devant son sourire désarmant se cache une dame de fer aux allures de princesse orientale. Il suffit d’échanger avec Shaysha pour percevoir vite dans ses actes et dires, un hymne au respect de l’autre, un engagement sans fard d’aider autrui. Ces qualités, Shaysha les a apprises, dans le sillage des pérégrinations diplomatiques de son père. Elle a vécu en Arabie Saoudite, en Egypte et dans plusieurs pays européens, emportant partout où elle séjournait un brin de la culture locale. Elle parle couramment l’arabe, l’anglais, le français, le wolof et des notions en espagnol et norvegien. « Je suis le fruit de plusieurs cultures ! Ma culturalité est ma chance », dit-elle. « Une richesse inépuisable » pour cette dame qui dit se sentir à l’aise partout où elle se rend.
Face au pessimisme ambiant qui étreigne bon nombre de jeunes africains, Aché Adoum Attimer, plus connue sous le surnom de Shaysha, préconise « l’amour de son prochain et l’optimisme ». Shaysha, cette dynamique trentenaire femme voit la vie sans lunettes de bois. Elle croit à l’amitié et à l’amour entre humains. Sa philosophie ? : « Je ne me lamente pas et ne me plaint pas du système ». « Je combats le système à ma façon en faisant à fond ce que je dois faire non pas pour mon seul bonheur mais celui de mes semblables ! ».
Pour cette administratrice chevronnée, la vie : « n’est pas que argent ! Elle a d’autres atouts ! ». Celui dit-elle : « de vivre son idéal ». La preuve ? « Depuis quelques temps, Shaysha et son mari ont préféré se mettre au « vert ». C’est-à-dire de vivre avec le peu et propre que leur offre la nature. « Nous sommes au bio dans un petit village situé à quelques encablures de Dakar ».
Bon vent, Shaysha !
DIM
Article paru dans le cadre du Projet CFI/NAILA
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