Plus de 6000 migrants sont actuellement à Assamaka, village nigérien à la frontière algérienne, où les conditions de prise en charge demeurent difficiles malgré les efforts des autorités locales et des organisations humanitaires.
La situation des migrants refoulés d’Algérie inquiète de plus en plus à Assamaka, un village exposé aujourd’hui à divers problèmes liés à cette surpopulation.
Selon nos sources, on compte à la date d’aujourd’hui 21 octobre plus de 6000 migrants de nationalité étrangère. « Les centres de transit sont bondés de migrants en détresse », alerte notre source.
Selon des chiffres non confirmés par les autorités, le centre OIM enregistre à ce jour 1228 personnes, celui de l’ONG COOPI 3024 personnes, le centre dit des Maliens 1298 personnes. A ce lot s’ajoutent plus de 400 personnes qui errent actuellement dans les rues d’Assamaka. Lire aussi : Migration irrégulière : d’Assamaka à Agadez, dans la foulée de la difficile prise en charge des enfants refoulés d’Algérie
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Le désengorgement des centres d’accueil et la prise en charge de ces personnes devient de plus en plus difficile malgré la volonté des ONG qui sont sur place telles que COOPI, MSF, OIM, CIAUD ( UNHCR), APS…etc.
La population locale fortement éprouvée attend aussi un appui afin de faire face aux difficultés. L’ONG COOPI s’est déjà manifestée en construisant 25 latrines aux populations et 6 qui sont en cours au profit des forces de défense et de sécurité.
Les autorités régionales et leurs partenaires, restés encore actifs après les événements du 26 juillet, doivent urgemment trouver une solution à ce problème. Oui, car les signes d’une crise humanitaire comme celle vécue en avril 2023 sont perceptibles aujourd’hui à Assamaka.
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