Lors du dernier Conseil des Ministres tenu le 02 mars, le gouvernement a adopté un projet de décret visant à assouplir les conditions pour l’organisation du Hadj et de la Oumra aux lieux saints de l’Islam.
Le principal changement introduit par ce projet de décret est la diminution du nombre minimum de pèlerins requis pour constituer un groupe d’agences de convoyage. Alors qu’auparavant, ce seuil était fixé à 1000 pèlerins, il a été abaissé à 400 pèlerins. Cette décision devrait donc permettre à un plus grand nombre d’agences de participer à l’organisation du pèlerinage, favorisant ainsi une plus grande diversité et une concurrence accrue. Ce qui pourrait potentiellement conduire à une amélioration des services proposés aux pèlerins.
En outre, le montant de la garantie exigée a également été réduit. Alors qu’auparavant, les agences devaient verser une caution de 200 millions de FCFA par groupe d’agences, cette somme a été ramenée à 25 000 FCFA par pèlerin. Cette mesure devrait, quant à elle, soulager financièrement les agences de voyages, en particulier les petites et moyennes entreprises, tout en maintenant un niveau de garantie adéquat pour assurer la sécurité et la qualité des services fournis aux pèlerins.
Il convient de noter que cette caution sera exclusivement à la charge du chef de groupe d’agences, ce qui pourrait encourager une meilleure gestion financière et une plus grande responsabilité de la part des entreprises impliquées dans l’organisation du pèlerinage.
Couplées à la réduction annoncée du prix du Hadj (de 3.258 733 FCFA en 2023 à 3.250.822 FCFA en 2024), ces modifications devraient contribuer à rendre le processus de l’organisation du Hadj et de la Oumra plus accessible et plus transparent, tout en garantissant la sécurité et le bien-être des pèlerins.
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